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Je souhaite rebondir sur le super article de la part de Vid dans la Bohème 38 !!

http://ae.utbm.fr/boheme/archives/boheme/boheme_38.pdf

Cet article soulève une question presque taboue à l’UTBM…

Vid

Dans ces colonnes j’aurais aimé vous parler dela LRU en détails, comprendre la grogne qui a fait bouger nos camarades étudiants, comprendre quels sont les enjeux de cette loi dite « Pécresse », peser le pour, le contre, imaginer les changements qui vont avoir lieu dans nos facs… Mais j’aurais été trop partisan, trop proche de la lutte, à vouloir réclamer une solidarité avec nos compagnons, à appeler à la mobilisation UTbohémienne. Et là je me dis que l’UTBM est pauvre politiquement, très peu réactive à ce qu’il l’entoure, trop peu.

Vid cite la LRU, mais pour moi qui ne suis plus en France actuellement, cela me parait un peu loin, mais on pourrait se rappeler d’autres cas comme le CNE qui ont fait réagir les étudiants de la France en nous laissant nous, étudiants à l’UTBM, pratiquement insensibles… Des discussions avaient eu lieu à ce propos mais très vite, le sujet a été clos pour revenir à nos études sans provoquer de remous.

On peut se féliciter d’une chose… nos cours ne sont pas bloqués à tord et à travers par des étudiants parfois trop extrémistes qui bien souvent ne comprennent pas le réel problème et qui suivent un mouvement protestataire… Je pourrais aussi citer les lycéens de Belfort qui étaient passés près de l’UTBM lors du CNE et qui lorsqu’on leurs demandait pourquoi ils manifestaient ne pouvaient répondre que « c’est mal, à bas le CNE… ».

Pour ma part, je me suis souvent demandé, est-ce que cela vaut la peine de rejoindre cette cause dont la plupart ne comprenne pas le sens ?

A l’époque et comme la plupart, j’avais préféré continuer à suivre les cours ne voyant en cette ‘rébellion’ que l’envie de faire grève pour faire grève et non pour faire avancer le débat… A mon sens, l’immobilisme entraîné par un refus quasi systématique de tout ce que proposent les institutions est souvent un mal encore bien pire que la proposition faite…

Mon refus à cette époque reflétait surtout ma non adhésion à ce « non » catégorique et systématique contraire à la négociation et aux débats, et non pas à un simple laxisme ou facilité intellectuelle…

Cela me fait penser aux syndicats qui lancent des grèves sans faire l’effort de passer par la voie de la discussion et du débat, qui bien souvent serait certainement plus profitables aux employés et à l’entreprise.. (il suffit de voir l’image de la SNCF, RATP et autres de nos jours… quelle image !! )

Je parle ici de ma vision du sujet, mais je suis sur que d’autres personnes se reconnaîtront là dedans…

Dans le même temps, notre université est aussi relativement vide de débats… Le refus de participer aux mouvements de grèves et de protestations ne devraient pas empêcher pour autant les débats permettant à tous les étudiants de se faire leur propre opinion des différentes situations au travers de discussions constructives. A mon sens, ce débat ne peut être mener que si une organisation (a priori une association étudiante) se charge de l’organiser… or toutes les associations de notre écoles (AE, BDS, BDF, CETU, etc..) n’ont pas d’affiliation politique et il leur est donc difficile de s’engager sur ce genre de terrains dangereux… Il est évident que l’AE, le BDS et le BDF n’ont aucun rapport avec cela, donc à l’heure actuelle, seul le CETU, si celui-ci souhaite se charger de cela pourrait à mon avis lancer un débat neutre (ni pour, ni contre, faisant « arbitre » entre les étudiants qui souhaitent participer) et cela bien entendu en dehors des heures de cours habituels > jeudi après midi par exemple pour ne pas perturber inutilement les cours.

Cette dimension politique est à mon avis importante à prendre en compte dans notre formation car elle conditionnera plus tard notre travail, cependant il ne faut pas tomber dans certaines dérives comme dans d’autres universités où l’on arrive à des conflits entre les étudiants voulant faire grève et ceux voulant continuer les cours…

Pour des problèmes moins politiques et plus pratiques (P108, Optymo, etc.), je pense comme précédemment que les associations que sont l’AE, le BDS, et le BDF n’ont pas réellement intérêt à mener de front ces sujets car ils vivent grâce à des subventions ou des aides venant en grande partie de ces entités (UTBM, CTRB, Néolia). Leur position, bien qu’en faveur des étudiants ne peut pas dépasser certaines limites donc à mon sens, lorsque la discussion ne suffit plus à résoudre les conflits avec ces entités, il devient difficile à ces associations de porter les étudiants à s’insurger de leur situation sous peine de « représailles » ou de moindre collaboration ce qui pénaliserait notre vie extra-étudiante…

Encore une fois je vais citer le CETU qui pourrait conduire le débat plus profondément mais cela lui impliquerait encore une fois de prendre une position bien difficile à tenir pour une association qui à l’heure actuelle est encore bien fragile par rapport à ce que pourrait être ses ambitions… (fragilité due principalement à sa toute récente re-fondation > une association qui est vouée à mûrir et certainement à grandir aux vues de ses récentes activités :p)

Pour moi, tous ces débats n’ont actuellement pas d’entité qui les supporte jusqu’à les emmener à un débat à l’échelle de notre école. Maintenant il reste à trouver qui voudra se mouiller là dedans… Il est toujours plus facile de laisser faire que de défendre tous ses intérêts… Je pense que l’UTBM (entre autre) est bien contente de la non présence d’une entité capable de revendication forte dans notre école et verra certainement d’un mauvais œil celle qui voudra prendre cette responsabilité.

Je rappelle quand même que l’UTBM a déjà connu des contestations étudiantes importantes allant même jusqu’à l’occupation des locaux il y a quelques années. Cela avait valu un reportage sur France 3 faisant beaucoup de mal à notre ancien directeur, si je ne me trompe pas…

Enfin voilà, je voulais donc reprendre l’invitation au débat que nous à lancer notre cher ami Vid dans la bohème ^^

J’ai donné ici mon opinion personnelle en reprenant certains points déjà cités avec brillo par Vid. Elle est peut-être loin de la vérité, donc profitez-en pour avancer vos arguments et vos idées pour faire avancer ce débat !

En tout cas merci Vid pour cet article remarquable �?� Il fallait oser ^^

Je te suis dans l'idée, l'UTBM peu réactive sauf dans la critique négative. Pourrait1.on construire essayer de construire avec un raisonnement ... Ecouter et répondre et trouver des solutions, des idées... Peut être un jour prochain...

Pour la critique négative... Ce n'était pas le but ... (feu va encore dire: de toute facon apapa n'arrive à faire que ça ! méheuu.. je fais pas exprès...)

En tout cas, je voulais simplement répondre à l'article à Vid en présentant la situation sous une autre approche en arrivant à la conclusion que les syndicats n'étaient les seuls à pouvoir relancer des débats dans notre école... Enfin finalement, la plupart de mes dires ont été repris dans le topic de la Boheme 38 donc je pense que ce sera plus simple de continuer le débat là bas : http://ae.utbm.fr/forum2/?id_sujet=6995

Le problème avec les syndicats, c'est qu'il n'y aurait pas de débat.

On sait comment ça se passe dans beaucoup d'AG en France quand il y a un blocage. Les votes sont tout sauf démocratiques (la plupart du temps).

Moi je n'ai pas vu l'article comme un appel au débat, mais comme un appel au blocage quand il y a quelque chose de national (loi pécresse ou CPE).

C'est bien beau de se plaindre qu'il n'y a pas de réactivité politique dans l'école mais au lieu de disserter sur le forum pourquoi ne crééez vous pas votre syndicat?! Ca me fait toujours marrer les gens qui se plaignent de quelque chose mais attendent que les autres résolvent le problème à leur place1._-

Puis avant de dire que l'UTBM blabla je pense qu'il faudrait comparer avec les autres écoles d'ingé. Qu'en est il dans les autres écoles? l'UTBM est elle une exception?

Je n'en suis pas si sûr; rappelez vous que l'UTBM, comme kes autres écoles d'ingé et de commerce, forme des gens qui font rarement grève une fois dans la vie professionnelle et se syndicalisent peu.

Ouais, ben faudrait que ça change...