Connexion Inscription

⚠️Attention à vos comptes AE ⚠️

Nous avons dernièrement reçu des cas d'usurpations de compte AE sur les comptoirs. Ne partagez votre code de compte AE sous aucun prétexte. Les ventes seront faites uniquement pour les cotisants ayant une photo (visage visible) sur le site AE

Nous vous remercions de votre vigilance.

Bienvenue sur le site de l'AE !

N'hésitez pas à nous suivre sur nos réseaux sociaux !

@ae_utbm

@activites_ae

Forum > Le Hall > Salon de discussions, Actualité... > Forte hausse des droits universitaires/Montant d'inscription

Forte hausse des droits universitaires/Montant d'inscription

Répondre Ajouter aux favoris

1


Infos provenant des organisations et syndicats représentatifs des étudiants.

Le cabinet du Ministre François FILLON nous a fait parvenir ses arbitrages concernant le montant des droits de scolarité pour l'année 2004/2005. Comme vous le savez, le ministère a tenu plusieurs réunions de travail pour harmoniser les niveaux des droits de scolarité avec les quatre organisations étudiantes représentatives.

Voici les montants des droits d'inscription que nous aurons à régler à cette rentrée universitaire 2004/2005 :

  • Cursus Licence : 150 euros (contre 141 l'an passé)
  • Cursus Master : 190 euros (contre 186 l'an passé)
  • Cursus Doctorat : 290 euros (contre 278 l'an passé) - Écoles d'ingénieurs : 450 euros (contre 418 euros)

Il s'agit donc d'une hausse de 9 euros pour les étudiants du cursus licence. Toutefois il faut noter que les étudiants des filières professionnelles du cursus licence devaient l'année dernière s'acquitter de 278 euros : ces étudiants font une économie très significative (128 euros !).

Même constat pour le montant des droits de scolarité au niveau du cursus master : les droits augmentent de 4 euros pour les filières générales. Mais les filières professionnelles gagnent beaucoup dans cette réforme, et en particulier les DESS. Les écoles d'ingénieurs ont subi un véritable chantage du Ministère des Finances (Bercy), qui proposait de passer de 418 euros à 500 euros ! Si le ministère de l'Éducation nationale est parvenu à une hausse plus modérée dans les arbitrages interministériels que nous avons connus ces derniers jours, il n'en reste pas moins que cette hausse est vraiment élevée ! D'autant que d'autres écoles restent à l'abri de ce type d'augmentation (comme l'École des Mines...).

Enfin, les autres montants importants que je tenais à vous communiquer et qui seront effectifs pour cette rentrée universitaire :

  • Le montant des aides sociales (DSE) augmenteront selon le même taux que l'inflation ;
  • Le montant du ticket RU passe de 2,60 euros à 2,65 euros (1,92 % de hausse contre 4% l'an dernier)

    Concernant les autres aides, comme les bourses de mobilité, la ligne budgétaire est actuellement gelée par le Ministère des Finances. La situation devrait se débloquer dans les prochains jours, mais nous n'avons pas de visibilité quant à de possibles augmentations de l'enveloppe budgétaire pour le moment. Nous vous tiendrons informés.

    Nous sommes à votre écoute quant à vos réactions sur ces hausses. N'hésitez pas à nous faire part de vos questions, ou à nous demander de plus amples explications.

"Depeche du Bureau National des Elèves Ingénieurs"

La hausse des droits d?inscription annoncée par le Ministre de l?éducation François Fillon vendredi dernier touche particulièrement les formations d?ingénieurs. En effet, les droits d?inscription pour les écoles d?ingénieurs publiques passent de 418 à 450 ?, soit de loin la plus forte augmentation avec 32 ?. A titre d?exemple, les formations universitaires professionnalisantes diminuent de 128 ? et les formations générales universitaires augmentent de 4 ?. Le Bureau National des Elèves Ingénieurs (BNEI), membre de PDE, tient à dénoncer cette hausse. Les élèves faisant des études dans des écoles d?ingénieurs publiques sont des étudiants comme les autres. Il est intéressant de rappeler que la structure sociale des élèves ingénieurs est similaire à celle des étudiants des universités. Les élèves ingénieurs ne sont pas des privilégiés ; on peut même, dans certaines grandes écoles, avoir plus d?étudiants boursiers que dans l?enseignement supérieur universitaire. En ce sens, il n?est pas cohérent de les pénaliser plus que les autres. Ainsi, les élèves, et particulièrement ceux qui sont juste au dessus du seuil de montants de ressources permettant une exonération des droits de scolarité, seront malheuresement les plus touchés par cette hausse.
A l?heure d?une désaffection généralisée des études en sciences de la part des bacheliers, cette hausse des droits d?inscription va devenir un nouvel argument allant vers une sélection sociale d?étudiants potentiellement motivés pour les études d?ingénieur. Le BNEI, attaché au principe d?un accès à l?enseignement supérieur pour tous, déplore donc vivement ce nouveau pas vers une sélection sociale dans l?enseignement supérieur public. Les écoles d?ingénieurs, tout en maintenant leur système de sélection sur critères scolaires garant de la qualité de leurs formations, doivent aussi continuer à garantir cette image d?ascenseur social qui contribue fortement à leur renommée. Le BNEI veillera à ce que les formations d?ingénieurs ne deviennent pas des formations exclusives d?un point de vue social par rapport aux formations universitaires.

"UNEF"

Réforme des droits d?inscription : inacceptable sur le fond et sur la forme

Selon nos informations, le ministère devrait annoncer aujourd?hui le montant des droits de scolarité pour les inscriptions universitaires qui commencent lundi., cette annonce est marquée par une réforme des droits d?inscription ainsi que par leur forte augmentation.

Une réforme dénuée de sens : remplacer des inégalités par ? des inégalités Une distinction est opérée entre les cycles licence, master et doctorat (150, 190 et 290 euros). L?UNEF condamne vigoureusement l?instauration de frais plus élevés en master, qui contribueront à renforcer les inégalités d?accès aux études longues. A l?heure où la réforme LMD introduit des risques de sélection pédagogique après la licence, le ministère y ajoute une sélection financière.

Si on ne peut qu?approuver la fin de la différence entre les filières générales et les filières professionnelles (celles-ci payaient plus jusqu?à présent), il est inacceptable de remplacer une inégalité par une autre. Le courage aurait du inciter le Ministre à aller jusqu?à bout : dans la concertation engagée au début du mois de juin, l?UNEF avait défendu un taux unique pour tous les étudiants, dans un souci d?égalité et un réengagement financier de l?état.

Cette différenciation entre les cycles qui obéit à une logique de sélection sociale (la licence plus ou moins accessible à tous, le master réservé à une élite) est accompagnée d?une forte augmentation du montant global des frais d?inscription.

De fortes augmentations inacceptables Pour les étudiants inscrits en cursus de licence générale, l?augmentation est de 6,5% (de 141 à 150 euros) Pour les étudiants de maîtrise (1ère année du master) et de DEA (2ème année de master recherche), l?augmentation est de 35 % ! (de 141 à 190 euros). Pour les étudiants des écoles d?ingénieur, l?augmentation est de 7,7% (de 418 à 450 euros). Au total, le volume global des droits d?inscription perçus augmente de 4,1% (de 205 à 213 millions d?euros) selon nos chiffres. Ces hausses sont sans précédent, et très largement supérieures à l?inflation (1.9 %).

A trois jours du début des inscriptions universitaires, le ministère choisit d?aggraver les inégalités et de matraquer les étudiants, dont la situation sociale dégradée est reconnue par tous. Alors que la concertation était basée sur l?hypothèse d?une réforme à volume global constant (sans augmentation des frais d?inscription), cette décision brutale est marquée du sceau de l?autoritarisme.

On peut par ailleurs s?interroger sur les priorités ministérielles : alors que la concertation sur l?accompagnement social des étudiants engagée en septembre 2003 n?a abouti sur rien, une unique concertation il y a quelques semaines débouche sur une décision fondamentale, prise dans l?urgence, annoncée à la veille du début de l?inscription des nouveaux bacheliers et dans le mépris des organisations représentatives et des établissements.

Le ministre Fillon ne pourra pas s?abriter longtemps derrière les arbitrages de Bercy. Au-delà de ses ambitions et du peaufinage de son image, les étudiants attendent de lui des améliorations concrètes, pas d?être considérés comme des soupapes pour répondre aux difficultés budgétaires. Il n?y a de ministre crédible qu?à plein temps.

L?UNEF s?opposera à cette réforme, et en informera dès lundi tous les nouveaux étudiants.

Bonjour à tous, la revalorisation annuelle des taux des bourses d'enseignement supérieure sera appliquée à compter du 1er Septembre 2004. Cela nous conduira aux montants suivants pour les Bourses sur Critères Sociaux : Echelon Montant 2003 / 2004 Montant 2004 / 2005 Hausse

Echelon 1 1296 1315 1,44

Echelon 2 1953 1982 1,46

Echelon 3 2502 2540 1,50

Echelon 4 3051 3097 1,49

Echelon 5 3501 3554 1,49

Moyenne 1,48 Il faut noter également que : _Bourses sur Critères Universitaires : 4138?, _Bourses de DEA et DESS : 3837?, _Bourses d'agrégation de 4138?, _Complément de bourse (étudiants boursiers qui reprennent leurs études après une maternité, après un séjour en cure ou postcure, originaires de la Corse suivant leurs études dans une autre académie) : 270?, _Complément de bourse (étudiants boursiers dont la famille réside en Guyane et qui pousuivent leurs études en Guadeloupe ou en Martinique ainsi que étudiants boursiers dont la famille réside en Guadeloupe ou en Marinique et qui poursuivent leurs études en Guyane) :612?, _Complément de bourse (boursiers des académies de Créteil, Paris et Versailles) : 153?. Il faut noter que le taux d'inflation entre Mai 2003 et Mai 2004 (indice des prix à la consommation harmonisé) est de 2.2% (hors prix du tabac, 2.6% avec). Nous ne pouvons donc pas nous estimer satisfait de ces augmentations qui amènent les étudiants boursiers à avoir un pouvoir d'achat diminué. Nous nous tenons à votre disposition pour toute information complémentaire,[/b]


très intéressant tous ces chiffres...

je tiens juste à signaler en effet que les étudiants boursiers exonérés des droits d'inscriptions se fichent un peu de cette augmentation, mais cela pénalise bien ceux qui sont juste au dessus du critère...

Et effectivement, la hausse des bourses traduit une diminution du pouvoir d'achat des étudiants... Déjà que je m'en sortais pas avant...

Merci en tous cas pour ces infos !!


Mais de rien... Meme si le ministère et le CNESER s'en ficheront, le CETU va faire tourner une pétition de protestation à la rentrée à l'UTBM contre cette diminution du pouvoir d'achat étudiant. Tant au niveau des bourses qu'au niveau des droits d'inscription.

Soull Président du CETU


Et pour la Sécu ya pas d'augmentation ?

Répondre

1